Henri Wauquiez est né le 18 février 1934, fils d’Henri, patron de la tannerie familiale Henri Wauquiez.

Frère d’une fratrie de 8 enfants, ses études secondaires débutèrent au collège des Carmes d’Avon immortalisé par le très beau film de Louis Malle, «Au revoir les enfants».

Il fît ensuite des études en Angleterre à l’Ecole de Tannerie de Northampton dont il revint avec un diplôme d’ingénieur accompagné d’une licence de chimie organique.

C’est durant son service militaire dans l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) qu’il assouvit sa première passion et obtint son brevet de pilote. Sous lieutenant affecté en 1955 en Algérie, en pleine période de conflits, il effectua de nombreuses missions de reconnaissance à basse altitude dans le djebel au mépris des risques et des dangers.  Ces avions légers et désarmés étaient en effet les cibles évidentes des tireurs du FLN cachés dans le maquis. Henri eut alors la douloureuse expérience de ne pas voir revenir de mission son camarade de chambre… Mais il fallait continuer et son courage exemplaire lui valut d’être décoré de la Croix de la valeur militaire.

Egalement passionné de voile depuis le plus jeune âge, il eut en 1965 l’idée d’utiliser une partie des locaux disponibles de la tannerie familiale pour construire ses premiers bateaux. Les Elizabethan fabriqués sous licence anglaise atteignirent un tel degré de perfection que Kim Holman, leur architecte, n’hésitait pas à dessiner d’autres modèles exclusivement pour les Chantiers Wauquiez. Ainsi naquirent les premiers Centurion d’une lignée maintenant célèbre dans le monde entier. Dans le même temps, l’industrie du cuir connu une crise sans précédent et Henri Wauquiez père, fût malheureusement contraint de fermer la tannerie. Henri Wauquiez eut alors l’idée d’embaucher son père et fonda une antenne du Chantier Wauquiez dans le sud de la France à Port Grimaud. Henri Wauquiez père laisse encore aujourd’hui un souvenir incontournable dans la cité lacustre.

Le saviez-vous ?

Les noms de centurion, gladiateur, prétorien proviennent d’une oeuvre littéraire dont Henri Wauquiez raffolait : Guerre d’Algérie de Jean Lartéguy en 2 volumes : Les centurions (Vol 1) Les prétoriens (Vol 2)

Pour les succès de son entreprise à l’exportation ainsi que son action à la présidence de la fédération des Industries Nautiques, Henri connut l’honneur d’être décoré de l’Ordre National du Mérite par M. François Mitterrand, Président de la République, dans la cour de l’Elysée en 1985.

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